lundi 31 décembre 2007

Bonne année 2008 !

Rafraîchissez vos souvenirs et faites votre choix !
Nous avons retrouvé et choisi ces 2 cartes de voeux dans les archives familiales.

L'une plutôt humoristique, datée de janvier 1904.

Cliquez pour agrandir

L'autre bien traditionnelle quoique assez "glamour" envoyée à Paul et Madeleine Strée (entre 1908 et 1910) signée Céline et Marguerite.

Cliquez pour agrandir

Ceux qui retrouveront la parenté de ces expéditeurs -trices gagneront un arbre généalogique à jour des recherches récentes !!!

A vos méninges !

Et très bonne année 2008 à tous !
Gérard et Monique

lundi 29 octobre 2007

synhthèse sondage et organisation de la fete de famille

Lannion le 28 Octobre 2007

Bonjour à tout le monde

Je me suis très tardivement motivé pour tenter de faire une petite synthèse personnelle sur le devenir des réunions de famille.
Suite au sondage de fin 2006, environ 30% des membres de notre famille ont formulé une réponse. De toutes les réponses et avis émis, ainsi que des contacts que nous avons pu avoir les uns les autres, en dehors du cadre du sondage, il ressort que :

1) le maintien des réunions de familles est souhaité par la majorité,
2) le jour de la réunion est maintenu un samedi, le mois ne fait pas l'objet d'un consensus, ce pourrait être Juillet ou Août selon le ou les organisateurs
3) la périodicité est maintenue au rythme d'une tous les deux ans,
4) le lieu reste variable au gré de celui, celle ou ceux qui organisent
5) même si la réunion se déroule à proximité du domicile de l'un d'entre nous, il ne parait pas souhaitable que ce soit chez lui que cela se passe.
6) pour le financement de la logistique de cette réunion (la location de la salle essentiellement en plus de la fourniture des boissons diverses*) la création d'une association officielle n'est pas à l'ordre du jour, le financement par une "cagnotte" parait préférable.
7) Le fait d'avoir à mettre en commun, pour le buffet, des aliments apportés par chacun, plus ou moins typiques de nos régions de provenance, est un système qui, pour certains, est trop lourd, ceux-la souhaitent apporter simplement leur repas familial.
8) Il a été proposé de mettre en commun, par répartition, les frais attachés à l'organisation de la réunion et de demander une participation à ceux qui seraient présents lors de la réunion de famille.
*(apéro, eaux, jus de fruits, vins & bières, café & infusions et pain)

Tout ceci appelle plusieurs remarques :

1) La notion essentielle est qu'il y a, au sein de notre famille, des frères, sœurs, beaux-frères, belles-sœurs, cousins et cousines qui souhaitent voir perdurer la tradition d'une réunion de famille tous les deux ans.
2) Une autre notion est que le ou les organisateurs doivent se désigner eux-mêmes, il n'est pas prévu d'alternance. Jusqu'ici la génération des enfants de Simone et d'Albert était la seule concernée, la génération des petits enfants pourrait envisager de se mobiliser, pourquoi pas en collaboration avec un(e) "ancien(ne)", avis aux amateurs.
3) le souci budgétaire, qui n'est pas nul, ne doit pas être un frein à l'initiative. Pour cela un mode de trésorerie doit être mis en place.
4) On peut aussi dire qu'une famille ne peut pas forcément fonctionner comme une association; dans une association on décide d'adhérer, faire partie d'une famille ne suppose pas de choix.
5) Il avait été envisagé de pouvoir partager les frais inhérents à l'organisation de la réunion entre tous les participants. Après réflexion ceci semble difficile à mettre en place :
a. Le nombre des participants est inconnu jusqu'au dernier moment, s'il y a finalement peu de participants, ceux-ci pourrait se retrouver dans une situation difficile du fait de l'augmentation proportionnelle des frais à partager.
b.
Qui décidera du montant de la part d'un adulte, d'un enfant, d'un bébé?
c.
Ceux qui ont des frais de voyage les plus élevés se verront avec un supplément de dépense à assumer,
d. Il y en aura pour qui le budget "réunion de famille" va être disproportionné.
e. Une fois la part de chacun déterminée, qui se charge de la collecte de l'impôt…sachant que l'introduction d'histoire d'argent (il va bien falloir compter) entre des personnes, aussi adultes soient-elles, ne facilite pas l'harmonie des relations. Il y aura des oublis de cotisation, qui se charge de battre le rappel ?

Je propose donc :

1) la création d'une "cagnotte", d'un montant approximatif de 600€, gérée par un(e) trésorier(e), dont le mode de désignation est à déterminer, choisi parmi les plus "sages" (donc les plus vieux ?), permettant de dégager tout(e) organisateur(trice) de la mise de fonds nécessaire à la location d'un local et des frais de boissons et de pain.
2) L'annonce, sur le blog familial, de la prise en charge de l'organisation et de la date prévue de la réunion de famille par celui, celle ou ceux qui souhaitent la prendre en charge,
3) L'entretien de la cagnotte par un système de cotisation volontaire et anonyme, sans montant prédéfini, versé directement au trésorier. Charge au trésorier de délivrer à l'organisateur(trice), dès sa demande, les fonds nécessaires.
4) La tenue d'un compte des dons par le trésorier, la publication de l'état de la cagnotte sur le blog familial, de façon que la famille soit au courant et puisse approvisionner si besoin. Pour ceux qui craindraient une telle publication, il n'est pas besoin de chiffre, il suffit de dire s'il y a assez ou pas.
5) La tenue secrète des différents cotisants et de leurs dons par le trésorier qui aura quand même noté les donateurs et le montant de leur don et des dépenses sur un document qui ne sera transmis qu'au trésorier qui prendra la suite, après abandon de la charge par le précédent, notez qu'il n'est pas immortel! En cas de nécessité exceptionnelle de remboursement, par exemple si les fonds sont insuffisants dès le départ ou après quelques années, il y aura annulation de la cagnotte donc remboursement.
6) Je veux bien être le premier trésorier si personne d'autre n'est tenté par la charge.

En l'absence de commentaire(s) bouleversant ou contestant l'esprit de ces propositions avant Noël 2007, je les considérerais comme acquises. J'en ferai part sur le blog, il faudra alors que les bonnes volontés se mobilisent pour approvisionner et pour organiser.

Croyez tous à mon affection et à mon amitié familiale.
Benoît STRÉE

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lundi 10 septembre 2007

vendredi 17 août 2007

Film 8mm - 1954 - 1955 : Vacances à Quiberon et à Carolles

Un film de saison ou l'on assiste aux cours de natation de Mimi, Minette et Pit lors de vacances à Quiberon en 1954. Puis à une journée en famille à la plage à Carolles en 1955.



mercredi 15 août 2007

Reportage sur un retour aux racines sous la forme d'une Balade* à 4 mains : 1er épisode

Par un beau matin d'avril, le 26 exactement, nous quittâmes le port du Havre, non pas en paquebot, ni en corvette ou autre goélette, ni même en porte-container mais à bord d'un confortable véhicule à 4 roues appelé Mégane, piloté par une conductrice hors-pair, assisté d'un GPS non moins hors-pair (par modestie je ne parlerai pas du co-pilote).

Nous ? Une équipe de 3 soeurettes accompagnées de leur beau-frère et mari, (d'aucuns diraient chaperonnées mais dans la réalité c'est plutôt sur lui qu'il fallait avoir l'oeil !) bien décidées à en découdre avec leurs ancêtres et à découvrir les secrets d'une généalogie qui comportait encore beaucoup de zones d'ombre …

Le but de ce voyage : explorer non pas un nouveau monde mais d'anciennes terres où avaient vécu nos ancêtres paternels en commençant par la région de Lille et en continuant à plonger dans les racines profondes de notre passé familial de l'autre côté de la frontière, en Wallonie (Belgique) dans les bourgades de Strée et de Comblain au Pont (Sud de Liège).

Prétexte du voyage : l'arrivée à échéance et l'éventuel renouvellement de la concession de la tombe de nos grands parents Paul et Madeleine Strée-Cauvain, au cimetière de l'Est à Lille. Paul est décédé à Fougères en 1956 et la concession de la tombe était de 50 ans.

A bord, en dehors des sacs, valises et passagers, un dossier où les moindres traces, lettres, photos, cartes postales, adresses, avaient été répertoriées pour faciliter nos démarches … sans oublier le paquet de "luttis"* glissé dans la portière par Agnès, notre spécialiste des douceurs comme la suite du récit le montrera, et qui telle la madeleine de Proust allait sans nul doute susciter l'évocation d'un tas de souvenirs lointains. C'est sûrement pour ça que Gérard avait si souvent la main dans le paquet, et pourtant non, ça ne pouvait pas marcher pour lui puisqu'il n'avait aucun passé commun avec nos ancêtres Strée ! Bon, admettons toutefois qu'il avait à de nombreuses reprises entendu parler de ces sucreries familiales généreusement offertes autrefois par Madame "Windows"* et il en profitait bien pour s'empiffrer en douce. Je réalise à cet instant pourquoi il tenait toujours à s'asseoir à l'arrière droit. Devinez où se trouvait le fameux paquet?
J'abrège ce préambule vu les consignes données aux 4 rédacteur/trices : faire léger, clair et concis !

La gare de La Bassée


La première halte de notre voyage devait à l'évidence être La Bassée, à la gare, lieu de naissance d'Albert (9 avril 1905). Beaucoup de travaux tout autour. Rencontre avec des employés de la SNCF sans casquettes ( Grand-père portait-il une casquette ? ) Ils ne semblaient pas très curieux de l'historique de leur gare en reconstruction. Heureusement Monique,
l'indispensable du voyage, nous a apporté la preuve, carte postale d'époque à l'appui, que nous n'avions pas devant nous la gare de 1905. De nombreux combats se sont déroulés dans cette région en 14-18 et elle a dû être démolie. Malgré cette déception et après avoir apprécié l'austérité du paysage environnant en pensant à notre père en barbotteuse, nous avons visité la salle d'attente de la gare actuelle. Celle-ci possède des fresques classées formant un bandeau de 70 cm environ autour de la salle, au ras du plafond : Joies de la campagne et écussons. Puis il a fallu se sustenter et prendre un café en partageant un court instant la vie des "La Basséens", avant d'aborder rapidement (merci le GPS ) le but majeur de ce périple : le cimetière de l'Est de Lille.
A suivre...

La "nouvelle" gare de La Bassée et ses fresques très "kitsch" et classées


* Lexique :

-Balade : promenade (se balader), à ne pas confondre avec ballade, petit poème lyrique éventuellement musical ("la ballade des gens heureux " comme chantait l'autre). D'où l'astuce du titre pour ceux qui ne l'auraient pas saisie.
-Luttis : ni plus ni moins que des caramels, mais de quelle qualité ! Le paquet, facile à caser dans une portière de voiture, à l'arrière pour plus de tranquillité, après ouverture, de la portière et du paquet, permet d'en retirer une à une, ou plus, ces délicieuses friandises qui ont tendance à vous bloquer les mâchoires…merci Agnès !
- Madame Windows : altération humoristique (si, si !) de Wydaw, une dame de ce nom, épicière de son état, grand-mère maternelle de Jean-Pierre Boussemart, neveu d'Albert !


Reportage sur un retour aux sources
Liens directs vers les épisodes :
Episode 1
Episode 2
Episode 3
Episode 4
Episode 5

Reportage sur un retour aux racines : 2ème épisode

Le cimetière de l'Est de Lille
L'entrée de notre petite délégation dans le cimetière en début d'après-midi avait tout pour être glorieuse : notre caméraman était en train de filmer ce moment historique quand il s'est fait férocement agresser par 2 harpies (seule fausse note dans l'amabilité des Lillois) lui reprochant avec hargne de n'avoir pas lu le panneau d'entrée qui mentionnait l'interdiction formelle de filmer ou prendre des photos (une demande écrite de dérogation aurait dû être faite au maire pour pouvoir prendre des images de nos tombes familiales !)
Heureusement, l'accueil de la secrétaire du cimetière qui nous a reçus dans son bureau a été tout autre : gentillesse, compétence, efficacité, elle n'a ménagé ni son temps ni son énergie allant de fichiers en registres pour nous donner tous les renseignements souhaités et même plus.
Et c'est ainsi que notre pèlerinage nous a conduit sur 3 tombes-clés.
La première, la plus ancienne dont ne nous soupçonnions pas l'existence puisqu'elle remonte au début du siècle, est la tombe d' Henri Cauvain, graveurciseleur,et de sa femme Virginie Leprêtre, nos arrière-grands parents (parents de notre grand-mère Madeleine Cauvain, femme de Paul Strée) : tombe monumentale et austère en pierre noire. Les inscriptions nombreuses mais très usées par le temps étaient difficiles à déchiffrer.
- C'est une "perpette", nous avait annoncé la secrétaire d'un ton badin, mais elle sera quand même démolie un jour et on y fera une pelouse car elle gêne la circulation des engins d'entretien.
Toujours sous l'effet du coup de semonce de l'entrée, nous n'avons osé ni la filmer ni la photographier.
Mais nous nous sommes rebiffés et rattrapés ensuite en pensant à vous tous et à notre devoir familial de vous ramener des imagessouvenirs. C'est la raison pour laquelle vous pouvez voir ci-dessus la photo de la tombe d'une autre arrière grand-mère Marie-Rosine Moyen (maman de Paul Strée) en très mauvais état , elle date de 1917.
Nous n'avons pas retrouvé celle de Jean-Louis Strée son mari, notre arrière grandpère. Il faudrait rechercher plus loin dans les registres du cimetière. Par contre, non loin de là nous sommes tombés sur un monument en excellent état : la tombe de Paul Strée et Madeleine Cauvain, nos grands-parents paternels (cicontre à gauche, Maman s'occupait, je crois, de la faire entretenir).
Au retour, au hasard des allées, nous avons découvert d'autres tombes familiales, ( Famille Deflandre, Emile Strée) qui demanderaient des recherches plus approfondies pour déterminer leur degré de parenté et leur place dans notre arbre généalogique.
Je ne m'étends pas sur les tractations en cours avec la mairie de Lille en ce qui concerne les concessions.
Que ceux qui seraient intéressés par cette question ainsi que par les plans du cimetière avec localisation de ces tombes n'hésitent pas à nous contacter.
En quittant le cimetière, sans tambours ni trompettes, nous avions le sentiment du devoir accompli et aussi la satisfaction secrète d'avoir enfreint le règlement rappelé si agressivement par nos 2 dragonnes de l'entrée … mais pour une si bonne cause …
L'affaire était dans le sac (de la caméra) !
Ce vieux cimetière de 1779 est maintenant inclus dans le quartier ultra moderne d'Euralille, qui jouxte la vieille ville : quartier d'affaires, de
commerces, comportant 2 gares et de nombreux bâtiments d'architectes de renommée mondiale qui n'ont pas de secret pour Nanie, notre spécialiste en la matière.
Pour le pique-nique, notre choix s'était porté sur le parc Matisse au pied de l'île Derborence, - photo de droite - véritable ilôt végétal inacessible symbolisant la montagne et conçu par le paysagiste génial Gilles Clément.
Et quand vous saurez que le bâtiment de l'architecte Christian de Portzamparc – photo de gauche – a été surnommé par les lillois la "chaussusre de ski", vous penserez comme nous, que ces gens de "plat pays" sont sans doute en manque d'altitude !

Inutile de vous dire que nous n'avons pas eu le temps de faire beaucoup de tourisme en dehors du tourime familial ! Et pourtant la ville de Lille et ses environs offrent une multitude de richesses touristiques, monuments, sites, musées, à découvrir … lors de notre prochain voyage…

En soirée, nous découvrons l'ambiance du vieux Lille, aux rues piétonnes très animées. Quartier très vivant, dont la restauration a su éviter le côté musée.

Mais avant d'évoquer la suite de notre pèlerinage à travers les lieux habitées par Paul et sa famille, abordons un sujet …

Très important la nourriture ... à la fois pour le contenant et pour le contenu. Constatons d'abord qu'il n'y a eu ni manque ni indigestion . Ce qui prouve sans aucun doute que tout a été parfait . Aidés par les livres-guides nous avons pu goûter les spécialités : les bières , la carbonade et évidemment les moules avec des frites réclamées avec force surtout par la gente masculine ( qui au juste ? ).
Choix éclectique pour les lieux : terrasses ombragées ou brasseries plus bruyantes .
Mais telle l'ambiance générale , toutes furent agréables le soir .
La halte de la mi-journée ( entre 13h et 15h ) se contentait de sandwichs et café . Je tiens tout de même à signaler que la seule boulangerie nous ayant fait un accueil mitigé le dimanche après une belle queue , est celle de Comblain aux Pont , terre de nos ancêtres en Belgique . Mais s'ils avaient su qui nous étions , peut-être ... Pour les douceurs rien de tel que de faire confiance à Agnès toujours à l'affut de gentillesse ( hum ! délicieuses gauffres ).

Ci-dessus un aperçu de la diététique régionale !


Reportage sur un retour aux sources
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Episode 1
Episode 2
Episode 3
Episode 4
Episode 5

Reportage sur un retour aux racines : 3ème épisode

Dès le premier soir, la nuit tombée nous commencions un autre pèlerinage : la découverte des maisons où avaient vécu Paul et Madeleine. Nous avions pu repérer leurs adresses successives grâce au fait qu'ils avaient gardé tous les courriers reçus (entre 1903 et 1934 env.) et que ces courriers (et photos) ont été conservés à Fougères au moment du décès de grand-père. Nous les avons récupérés à Prunières (à la disposition des intéressés éventuels) et les étudions depuis 2003.
Vous pouvez trouver en annexe la liste de leurs adresses.
Bien qu'ils aient pas mal déménagé, on constate qu'ils ont pratiquement toujours vécu dans un périmètre assez restreint dans le centre de Lille.

La maison natale de Paul , 85 rue de la Monnaie est une maison en briques avec encadrements de pierres blanches ( n'oublions pas que Jean-Louis, le papa, était tailleur de pierres blanches). Ces pierres, plus nobles que la brique se retrouvent souvent dans les maisons ou les monuments lillois. C'est une maison très bien restaurée comme l'ensemble du quartier qui fait un peu penser au Marais à Paris en moins "snob".
Nous n'avons pas pris de photo car il faisait nuit. Par contre le lendemain nous avons pu faire un petit reportage photographique des autres maisons où ils avaient vécu.

Les maisons de Paul et Madeleine à Lille

43, rue du Maire André

11, rue du Plat








16-18, rue du Plat




1, place Jacquard








Sans oublier la





A Lille, la rue Royale est une artère assez longue qui part du centre-ville vers l'extérieur. Je l'ai parcourue dans tous les sens, cette rue, ayant découvert dans un courrier très ancien, vers octobre 1903, que Madeleine Strée-Cauvain ( mère d'Albert ) et ses soeurs y possédaient un " Commerce de Modes". Un peu perdu dans les numéros, j'ai essayé de m'y repérer en léchant les vitrines diverses ! J'ai quand même éliminé, au 69, un très grand ensemble de bâtiments groupés sous l'appellation "Banque de France", qui ne correspond pas tellement aux réalités de la famille et au contexte de la lettre !
Juste en face, côté pairs, " L'Evêché ", très grande propriété boisée, sûrement aussi une valeur refuge, mais qui ne doit pas concerner non plus la famille.

J'ai encore débusqué une devanture très fantaisiste, apparemment un lieu de pitreries lilloises, au 67, sous l'enseigne de " Le Petrouchka – le dîner-spectacle le plus drôle de la région – Alphonse et Zulma ". Voyez la photo, et quand vous ferez des singeries, peut-être penserez-vous alors tenir de vos ancêtres !
Je n'ai malheureusement pas pu retrouver le "Commerce de Modes" cité dans ce courrier, mais ça nous permet alors de nous le représenter au gré de notre imagination, surtout en parcourant cette lettre .

Erreur fatale, (comme dirait notre ordinateur quand il n'est pas content)
Après relecture plus approfondie de cette fameuse lettre à notre retour, déception ! Nous nous apercevons qu'il s'agit du n° 63 et non du 69 : nous envisageons donc un nouveau voyage !
Et dire que nous avions émis l'hypothèse que leur commerce avait été tellement florissant qu'il était devenu la Banque de France !

En aparté : Petite expédition à deux, Agnès et moi, pour Roubaix . Apprentissage du métro de Lille pour découvrir cette ville de contrastes : magnifiques et fières cathédrales de briques que sont les usines textiles maintenant sans vie en dehors des manifestations culturelles, et les rues beaucoup plus moroses et plus humbles malgré la profusion de magasins de vêtements portant les noms de marques prestigieuses.Visite de " la Piscine "qui a échangé ses baigneurs contre des oeuvres d'art tout en conservant ses superbes mosaïques des années 30 .
Comme dirait l'autre : C'était beau mais triste ! Retour en métro accompagnées d'un groupe se rendant à une manifestation pour réclamer des " papiers " , tandis que défilaient de chaque côté les belles maisons avec jardins de la banlieue de Lille .

Autre sujet d'importance...

Je vais parler des hébergements (très importants à nos âges ). Nous avons eu à faire à une organisation hors pair, et avons passé deux nuits à Lille, très près du centre, en résidence hôtelière "les Citadines". Nous y avons bénéficié de deux studios communiquant équipés de lits bien entendu , mais aussi de réfrigérateurs, capital pour avoir à tout moment de la journée, car chaleur caniculaire, une mousse bien fraîche.

Gérard s'est chargé de l'approvisionnement et n'a eu aucune défaillance. Il faut dire qu'il était, ainsi que Monique " dopé" par l'odeur trouvée dans leur studio quitté la veille par des Chinois. Il y restait un délicat parfum.....de tabac chinois bien sûr, et qui les a tout de suite séduits ...




Reportage sur un retour aux sources
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Reportage sur un retour aux racines : 4ème épisode

Après deux jours passés à Lille, nous avons pris la direction de la Belgique, et fait une courte étape au village de Strée à une trentaine de km au Sud de Liège, rattaché maintenant à la commune de Modave, ( au passage, bravo au site Michelin sur internet, très pratique pour tout ce qui est cartes, plans, itinéraires pendant la préparation du voyage).

C'est à Huy (à l'Est de Strée sur la carte) que sont conservées les archives locales et c'est là que Papa avait commencé les recherches généalogiques que nous avons aussi récupérées à Prunières et qui seraient à poursuivre …

Strée – Modave

Vous savez, je crois que je viens de vivre une aventure historique : la (re)découverte du village de Strée, en Belgique, par trois descendantes du même patronyme !



Je ne vous dis pas l'ambiance, dans la voiture, où même le GPS y perdait son anglais, au dernier rond-point avant d'atteindre ce bourg et la précipitation pour étreindre le poteau à l'entrée de Strée-Modave (c'est le village de rattachement administratif).

Il faut dire que dans les années 1960 (à vérifier) la famille Albert et Simone était déjà passée à Strée avec quelques enfants et que, apparemment, beaucoup de changements s'étaient produits ! Pour preuve la photo prise par Pit avec son premier appareil photo, un "Brownie flash", lors de ce voyage.
















Le flou "artistique" de la photo ressemble
étrangement à celui de nos vieux souvenirs !

Ensuite ce fut plus "contenu", plus maîtrisé : la déambulation dans les rues à la recherche de quelque chose, de quelque indice. Discussion avec un vieil homme qui a confirmé que beaucoup de magasins avaient fermé et que la population avait bien changé. Nous sommes passés devant le stade où le nom de l'équipe locale était fièrement inscrit : R.U.S. Strée, puis devant une école privée : St Louis dont la directrice s'appelle très justement madame Plumier ! Nous avons encore parcouru un cimetière très ancien où n'apparaissaient pas de noms connus. Et enfin nous avons essayé d'approcher du Château de cette commune, château dont on vante la particularité de la façade de briques mais qui ne se visite, nous le supposons, qu'en saison d'été. Rien que pour le photographier nous avons été contraints d'aller très loin à travers petites routes et champs pour l'apercevoir en zoomant très fort ! Heureusement que sur Internet il apparaît dans toute sa splendeur. Nous nous sommes quand même demandés si nous étions dans le bon Strée, car une autre commune, à quelques kilomètres d'ici (50 environ) porte le même nom ! Après vérification, il s'agit d'un autre Strée-Beaumont qui n'est pas le bon et les recherches généalogiques commencées par Albert à Huy confirment que notre "Strée" à nous est bien Strée –Modave.

Remise de médaille (en guise de trou normand)

N.D.L.R* : Agnès, notre conductrice, entre nous soit dit, quelle femme ! Toujours à l'affut du bien-être de chacun (e) et pleine de petites attentions ! Nous lui avions décerné officieusement depuis longtemps le titre de "Soutien de famille". Nous tenons ici à l'honorer très officiellement de cette distinction amplement méritée …

Enfin ! Quelques kilomètres à l' Ouest, nous attendait le village de Comblain-au-Pont, baigné par le soleil, arrosé par l'Ourthe, entouré de carrières de pierres où nous savions que notre arrière grand-père avait travaillé pour nourrir sa nombreuse famille. Donc un peu d'émotion en se disant qu'il avait vécu dans ce cadre que nous découvrions et qu'il avait foulé la même terre ...

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Reportage sur un retour aux racines : 5ème épisode

Après y avoir dégusté notre sandwich délicieux (découverte du Dagobert, spécialité belge) en bord de rivière, nous sommes allés explorer les cimetières dans lesquels reposent des membres de notre famille, Cimetière de Comblain et cimetière d'Oneux très proche. Jean-Louis Strée, notre arrière grand-père est le premier "émigrant" parti sûrement très jeune de Comblain au Pont (famille de tailleurs de pierres) pour travailler à Lille, où il eut 13 enfants. Ces endroits surplombant le village et arrosés de soleil, où reposait une partie de nos ancêtres nous ont un peu émus. Nous avons donc fait notre pèlerinage, entre les sépultures, retrouvant des noms qui ne nous étaient pas étrangers, bien entendu....Strée, Burton, Rémy-Burton, et bien d'autres dont Gérard et Monique nous parleront, prenant le temps de méditer sur tout ce passé. (A paraître prochainement l'état actuel de nos connaissances généalogiques en annexe sur ce blog. Il y aura encore bien des éléments à compléter mais c'est une base).

Après cet après-midi bien studieux, nous avons pris la route de Poulseur pour aller rejoindre notre hôtel, dégotté par notre même agence, et y sommes arrivés vers 17 heures. A notre grand étonnement la porte était close !!! Que faire si ce n'est joindre l'hôtesse sur son portable et en l'attendant, aller se rafraîchir au bistrot d'en face qui nous a servi avec gentillesse une bonne bière blanche très fraîche, appréciée car il faisait toujours bien chaud. Après une bonne demi-heure nous avons vu arriver " Patou et Max " les tenanciers de cet hôtel où nous allions passer la nuit. Patou, une maîtresse femme, rebondie de toutes parts.... charmante, ce qui n'a pas échappé au seul homme nous accompagnant , qui n'a pas jugé bon que nous les suivions lorsqu'elle a proposé de nous montrer les chambres........... mais nous sommes restées vigilantes.

L'accueil a été très cordial, le dîner délicieux et les cafés liégeois (les vrais), offerts par la maison en fin de repas, bien appréciés de tous. Bref ... étape encore très réussie et à conseiller.

Suite à notre douce nuit chez Patou, (qui avait poussé la gentillesse jusqu'à faire des recherches sur notre patronyme sur internet tout en assurant son service ! et avait glissé sous la porte de notre chambre le fruit de ses recherches dans les communes avoisinantes, une bonne quinzaine de familles Strée et ce n'était pas complet) il nous restait un site très ancien à explorer, "La Tour St Martin " dominant le village et qui nous a offert une vue sur toute la vallée, et, autour de cette tour, un cimetière très ancien et un peu délabré .

Nous devions penser au retour et après avoir fait une visite à la boulangerie de Comblain nous avons repris la route du Havre. Pour ce qui est de la restauration au cours de ce périple, il ne faut pas non plus se plaindre....Nous avons pris le temps d'examiner et de peser les différentes possibilités qui s'offraient à nous et n'avons jamais fait de mauvais choix....

Nous avons dégusté la Carbonade Flamande, les moules frites, les gaufres fourrées vanille où cassonatt ' (avec l'accent du grand-père qui en apportait souvent quand il venait nous voir), les hopjes (caramels hollandais au café) et bien sûr, Gérard tenait à sa "Chuche mourette"* à chaque fois qu'il le pouvait ..... cela nous a replongées au cœur de nos souvenirs d'enfance.* Grand-père Paul Strée faisait souvent référence à cette boisson miracle à base de genièvre qu'il aimait consommer en digestif. En général son œil brillait quand il l'évoquait. Inutile de dire que le fait d'apercevoir un panier plein de ces bouteilles à l'éventaire d'une boutique de Lille a provoqué une émotion intense à la pièce rapportée que je suis ! L'accueil dans tous ces lieux n'a pas failli à la réputation qu'ont les populations du Nord et a toujours été très chaleureux, certains se mettant en quatre pour nous satisfaire........................

et ...V'LÂ TOUT............. (Pour l'accent inimitable de cette expression typiquement lilloise, nous vous conseillons d'appeler Agnès ou Juliette qui s'est entraînée au parler du Nord pendant ses années d'études à Lille, il n'y a pas si longtemps.)

Mission accomplie … repos …

Il reste encore à faire pour ceux qui voudraient reprendre notre flambeau.

Nanie, Agnès, Monique et Gérard – Juin 2007








Reportage sur un retour aux sources
Liens directs vers les épisodes :
Episode 1
Episode 2
Episode 3
Episode 4
Episode 5

jeudi 7 juin 2007

Simone à la plage

Simone à la plage avec son beau père Paul Strée :

samedi 2 juin 2007

Film 8mm - 1950 - 1952

Un bout à bout de quelques films 8 mm de Grand Père Albert :
La communion d'Agnès - 1950
Une ballade dans le vallon à Fougères - 1951
Une promenade à St François - 1952
Un 14 juillet à Paris dans les années 50



mercredi 21 mars 2007

La généalogie de Simone

Un petit rappel de la généalogie de Simone Laflèche.
(informations trouvées sur le site Laflèche http://famillelafleche.free.fr)


René Laflèche 1883-1968
Suzanne Museux 1888-1971
Fils de Jules Laflèche et de Céline Gontier, René Théodore Laflèche s'est consacré, avec son frère Pierre, à la direction des Etablissements Laflèche Frères, caoutchouc et élastiques. Il s'occupait des comptes alors que son frère s'occupait davantage de la partie commerciale.
René épouse en 1907 Suzanne Museux. Elle était issue d'une famille de cultivateurs de l'Aisne et de la Somme, et chaque année une réunion de famille Museux avait lieu dans la cours de l'usine de la Maison Laflèche à Roisel (80).
René et Suzanne ont eu cinq enfants : Simone, Claude, Christiane, Antoinette et Micheline.


Simone LAFLÈCHE 1909-2004
Alb
ert STRÉE 1905-1975
Albert, chirurgien, exerçait notamment dans sa clinique de Fougères (35). Il est décédé au retour d'une mission humanitaire au Burkina Faso.



Claude LAFLÈCHE 1911-1975
Gilberte VEROT 1920

Après avoir travaillé aux Etablissements Laflèche Frères, Claude a exploité une armurerie à Fougères (35)





Christiane LAFLÈCHE 1913-1994
Harris VIONNET 1909-2002

Christiane, troisième enfant de René, obtient le premier prix de piano au Conservatoire national de musique de Paris en 1936. Puis elle se marie en 1937 avec Harris Vionnet. Elle aura 6 enfants et 16 petits enfants.
Harris, travaillait au PRINTEMPS. Il part à la retraite en 1971 en qualité de directeur régional France du groupe PRINTEMPS.


Antoinette LAFLÈCHE 1915
Marcel BOUDIN 1906-2005

Le mari d'Antoinette, Marcel Boudin, a effectué toute sa carrière au PRINTEMPS où il est entré en 1921 comme vendeur. Il a tenu, en 1930, la boutique PRINTEMPS à bord du Massilia qui faisait la ligne Bordeaux-Buenos Aires. Il est devenu après la seconde guerre mondiale acheteur en ganterie puis directeur de Jones, le "grand magasin du XVIème", avenue Victor Hugo. Il a également animé l'association des amis de cette avenue.
Marcel a ensuite conseillé deux entreprises japonaises, Hirota, pâtisserie industrielle, et Marikawa, confection masculine. La seconde lui a dédié une ligne de vêtements.
Chevalier de l'Ordre national du mérite, Marcel est titulaire de la médaille militaire (1939), et tout comme sa femme de la médaille de la ville de Paris.


Micheline LAFLÈCHE 1922-1986
Jean MAILLARD 1917-1988

Ancien élève de l'Ecole Polytechnique promotion 1938, Jean Maillard a passé toute sa carrière à l'Institut géographique nationale (IGN) dont il a dirigé le service de nivellement.
Jean Maillard était chevalier de la Légion d'Honneur.




mardi 20 mars 2007

La manufacture Laflèche Frères

Article réalisé d'aprés le site "Famille Laflèche"

Maison fondée en 1840 et exploitée, à cette époque, par M. Boury, puis M. Sriber, elle est reprise en 1870 par Jules Laflèche. Elle a pour obj
et la fabrication et la vente de tissus élastiques, bretelles, jarretelles, ceintures.

En 1898, Jules et son fils Henri sont associés en noms collectifs sous la raison sociale Jules Laflèche & Fils. La société est alors située 48, boulevard de Sébastopol pour la vente, et 168 boulevard de Charonne pour la fabrication. En 1908, prorogeant la durée de la société pour 20 ans, Jules adjoint à son fils Henri un troisième associé : son fils René, la raison sociale devenant Laflèche Frères & Cie. Un troisième fils, Pierre, y sera également associé en 1915, la dot de son mariage ayant été en partie injectée dans l'entreprise.

Jules Laflèche décède en 1917, alors que Pierre et René Laflèche sont en captivité. Ce sont donc Henri Laflèche et Octave Millardet qui s'occupent des affaires courantes. Mais ils laisseront la place en 1918 à René et Pierre. En 1924, la société devient les Etablissements Laflèche Frères, Société Anonyme au capital de 4.000.000 de francs.

En 1910 le siège commercial est situé au 69 rue de Réaumur
C'est en 1906 que la Maison Laflèche transfert la fabrication du 168 boulevard de Charonne à l'usine de Roisel. D'une blanchisserie construite en 1900, Jules avait fait l'acquisition des bâtiments et des dépendances en 1906. "Cette maison a toujours suivi une marche ascendante, le chiffre d'affaires a augmenté progressivement. Elle s'est toujours attachée à augmenter de plus en plus la fabrication"

L'usine possédait un matériel de fabrication de tissus et lacets élastiques, avec ses préparations, métiers à rubans, bobinoirs, apprêteurs. En 1910, elle était déjà équipée de 80 grands métiers de tissage et de 15.000 fuseaux pour la fabrication des lacets élastiques et faisait ainsi partie des plus importantes maisons dans l’industrie des tissus élastiques.

La maison Lalfèche a ainsi vendu ses produits sous différents noms de marque : La fléchette, Laflèche, Tropique, Sagitta, LF, Maximum, Gulf Stream, Estival. "Ses différentes marques sont bien connues et prouvent que cette maison a toujours montré le chemin pour l'évolution de la mode et l'adaptation de ses produits au goût moderne" (in Rapport du groupe XIII D, Industries accessoires du vêtement, René Laflèche, vice-président de la chambre syndicale des Fabricants de tissus élastiques était le rapporteur de la classe 86C – section D – Tissus élastiques – caoutchouc manufacturé ; c'est donc lui l'auteur de cette citation !).
En 1914, au moment de la mobilisation, l'installation de la fabrique de tissus élastiques était terminée et l'usine en pleine activité. L'usine employait alors 250 personnes lorsqu'elle a été arrêtée. Elle a par la suite été détruite par explosifs et par incendies. La cheminée, construite en 1913, 40 mètres de haut, 1,70 mètres de diamètre a sauté avec.

Après guerre, une partie des installations a été reconstruite à la Chapelle-Yvon grâce au beau-père de Pierre, Léon Gueugnier. Ensuite, avec les dommages de guerre, une usine a été reconstruite à Roisel en 1923.

A l'Exposition Universelle de 1935, la Maison Laflèche avait un stand.

Sur cette photo, de gauche à droite, René Laflèche, Marie-Louise Laflèche, X, Antoinette Boudin, X, Monique Laflèche, Madeleine Maseau, X, Pierre Laflèche.

N'oublions pas aussi que la maison Laflèche pouvait faire preuve d'innovation. A l'exposition universelle et internationale de Paris en 1900 étaient remarqués ses appareils extenseurs "établi pour les amateurs d’exercices physiques qui n’ont pas à leur disposition les agrès des salles de gymnase. Ces appareils, fort bien imaginés, suppléent aux haltères et aux anneaux ; ils ont, de plus, cet avantage de ne demander aucune installation coûteuse : un simple piton vissé dans le mur constitue l’attache indispensable pour procéder aux évolutions qui développent la force musculaire et entretiennent la souplesse des membres."
La caoutchouterie Laflèche Frères, 69, rue Réaumur, survivra péniblement pendant une petite quinzaine d'années après la seconde guerre mondiale. Elle sera liquidée avec les honneurs, c'est-à-dire sans dettes et avec un petit pécule en 1961.
Une anecdocte mérite tout de même d'être relatée : avant la première guerre mondiale, Jules Laflèche rencontrait régulièrement Edouard Michelin au syndicat des industries du caoutchouc. Celui-ci, alors en délicatesse avec ses banquiers, proposa à Jules de revendre son affaire et de s'associer avec lui. Jules lui aurait répondu que la voiture continuerait de décimer les familles alors que les hommes porteraient toujours des bretelles !
La Maison Laflèche a toujours appartenu simultanément à différentes chambres syndicales, tant dans le caoutchouc que dans les industries accessoires du vêtement. Elle a d'ailleurs été le représentant des tissus élastiques qui est resté le plus longtemps dans le syndicat du Caoutchouc, en ne le quittant qu'en 1938. Voici les deux encarts publicitaires successifs qui sont parus dans la revue générale du caoutchouc, le premier entre 1923 et 1926, le second entre 1929 et 1933.