mercredi 15 août 2007

Reportage sur un retour aux racines : 3ème épisode

Dès le premier soir, la nuit tombée nous commencions un autre pèlerinage : la découverte des maisons où avaient vécu Paul et Madeleine. Nous avions pu repérer leurs adresses successives grâce au fait qu'ils avaient gardé tous les courriers reçus (entre 1903 et 1934 env.) et que ces courriers (et photos) ont été conservés à Fougères au moment du décès de grand-père. Nous les avons récupérés à Prunières (à la disposition des intéressés éventuels) et les étudions depuis 2003.
Vous pouvez trouver en annexe la liste de leurs adresses.
Bien qu'ils aient pas mal déménagé, on constate qu'ils ont pratiquement toujours vécu dans un périmètre assez restreint dans le centre de Lille.

La maison natale de Paul , 85 rue de la Monnaie est une maison en briques avec encadrements de pierres blanches ( n'oublions pas que Jean-Louis, le papa, était tailleur de pierres blanches). Ces pierres, plus nobles que la brique se retrouvent souvent dans les maisons ou les monuments lillois. C'est une maison très bien restaurée comme l'ensemble du quartier qui fait un peu penser au Marais à Paris en moins "snob".
Nous n'avons pas pris de photo car il faisait nuit. Par contre le lendemain nous avons pu faire un petit reportage photographique des autres maisons où ils avaient vécu.

Les maisons de Paul et Madeleine à Lille

43, rue du Maire André

11, rue du Plat








16-18, rue du Plat




1, place Jacquard








Sans oublier la





A Lille, la rue Royale est une artère assez longue qui part du centre-ville vers l'extérieur. Je l'ai parcourue dans tous les sens, cette rue, ayant découvert dans un courrier très ancien, vers octobre 1903, que Madeleine Strée-Cauvain ( mère d'Albert ) et ses soeurs y possédaient un " Commerce de Modes". Un peu perdu dans les numéros, j'ai essayé de m'y repérer en léchant les vitrines diverses ! J'ai quand même éliminé, au 69, un très grand ensemble de bâtiments groupés sous l'appellation "Banque de France", qui ne correspond pas tellement aux réalités de la famille et au contexte de la lettre !
Juste en face, côté pairs, " L'Evêché ", très grande propriété boisée, sûrement aussi une valeur refuge, mais qui ne doit pas concerner non plus la famille.

J'ai encore débusqué une devanture très fantaisiste, apparemment un lieu de pitreries lilloises, au 67, sous l'enseigne de " Le Petrouchka – le dîner-spectacle le plus drôle de la région – Alphonse et Zulma ". Voyez la photo, et quand vous ferez des singeries, peut-être penserez-vous alors tenir de vos ancêtres !
Je n'ai malheureusement pas pu retrouver le "Commerce de Modes" cité dans ce courrier, mais ça nous permet alors de nous le représenter au gré de notre imagination, surtout en parcourant cette lettre .

Erreur fatale, (comme dirait notre ordinateur quand il n'est pas content)
Après relecture plus approfondie de cette fameuse lettre à notre retour, déception ! Nous nous apercevons qu'il s'agit du n° 63 et non du 69 : nous envisageons donc un nouveau voyage !
Et dire que nous avions émis l'hypothèse que leur commerce avait été tellement florissant qu'il était devenu la Banque de France !

En aparté : Petite expédition à deux, Agnès et moi, pour Roubaix . Apprentissage du métro de Lille pour découvrir cette ville de contrastes : magnifiques et fières cathédrales de briques que sont les usines textiles maintenant sans vie en dehors des manifestations culturelles, et les rues beaucoup plus moroses et plus humbles malgré la profusion de magasins de vêtements portant les noms de marques prestigieuses.Visite de " la Piscine "qui a échangé ses baigneurs contre des oeuvres d'art tout en conservant ses superbes mosaïques des années 30 .
Comme dirait l'autre : C'était beau mais triste ! Retour en métro accompagnées d'un groupe se rendant à une manifestation pour réclamer des " papiers " , tandis que défilaient de chaque côté les belles maisons avec jardins de la banlieue de Lille .

Autre sujet d'importance...

Je vais parler des hébergements (très importants à nos âges ). Nous avons eu à faire à une organisation hors pair, et avons passé deux nuits à Lille, très près du centre, en résidence hôtelière "les Citadines". Nous y avons bénéficié de deux studios communiquant équipés de lits bien entendu , mais aussi de réfrigérateurs, capital pour avoir à tout moment de la journée, car chaleur caniculaire, une mousse bien fraîche.

Gérard s'est chargé de l'approvisionnement et n'a eu aucune défaillance. Il faut dire qu'il était, ainsi que Monique " dopé" par l'odeur trouvée dans leur studio quitté la veille par des Chinois. Il y restait un délicat parfum.....de tabac chinois bien sûr, et qui les a tout de suite séduits ...




Reportage sur un retour aux sources
Liens directs vers les épisodes :
Episode 1
Episode 2
Episode 3
Episode 4
Episode 5

1 commentaire:

Anonyme a dit…

QUEL FABULEUX RECIT, un poil romanesque, juste ce qu'il faut pour rêver de mes ancêtres...!
a bientôt
Bruno (d'Agen)