mercredi 15 août 2007

Reportage sur un retour aux racines : 2ème épisode

Le cimetière de l'Est de Lille
L'entrée de notre petite délégation dans le cimetière en début d'après-midi avait tout pour être glorieuse : notre caméraman était en train de filmer ce moment historique quand il s'est fait férocement agresser par 2 harpies (seule fausse note dans l'amabilité des Lillois) lui reprochant avec hargne de n'avoir pas lu le panneau d'entrée qui mentionnait l'interdiction formelle de filmer ou prendre des photos (une demande écrite de dérogation aurait dû être faite au maire pour pouvoir prendre des images de nos tombes familiales !)
Heureusement, l'accueil de la secrétaire du cimetière qui nous a reçus dans son bureau a été tout autre : gentillesse, compétence, efficacité, elle n'a ménagé ni son temps ni son énergie allant de fichiers en registres pour nous donner tous les renseignements souhaités et même plus.
Et c'est ainsi que notre pèlerinage nous a conduit sur 3 tombes-clés.
La première, la plus ancienne dont ne nous soupçonnions pas l'existence puisqu'elle remonte au début du siècle, est la tombe d' Henri Cauvain, graveurciseleur,et de sa femme Virginie Leprêtre, nos arrière-grands parents (parents de notre grand-mère Madeleine Cauvain, femme de Paul Strée) : tombe monumentale et austère en pierre noire. Les inscriptions nombreuses mais très usées par le temps étaient difficiles à déchiffrer.
- C'est une "perpette", nous avait annoncé la secrétaire d'un ton badin, mais elle sera quand même démolie un jour et on y fera une pelouse car elle gêne la circulation des engins d'entretien.
Toujours sous l'effet du coup de semonce de l'entrée, nous n'avons osé ni la filmer ni la photographier.
Mais nous nous sommes rebiffés et rattrapés ensuite en pensant à vous tous et à notre devoir familial de vous ramener des imagessouvenirs. C'est la raison pour laquelle vous pouvez voir ci-dessus la photo de la tombe d'une autre arrière grand-mère Marie-Rosine Moyen (maman de Paul Strée) en très mauvais état , elle date de 1917.
Nous n'avons pas retrouvé celle de Jean-Louis Strée son mari, notre arrière grandpère. Il faudrait rechercher plus loin dans les registres du cimetière. Par contre, non loin de là nous sommes tombés sur un monument en excellent état : la tombe de Paul Strée et Madeleine Cauvain, nos grands-parents paternels (cicontre à gauche, Maman s'occupait, je crois, de la faire entretenir).
Au retour, au hasard des allées, nous avons découvert d'autres tombes familiales, ( Famille Deflandre, Emile Strée) qui demanderaient des recherches plus approfondies pour déterminer leur degré de parenté et leur place dans notre arbre généalogique.
Je ne m'étends pas sur les tractations en cours avec la mairie de Lille en ce qui concerne les concessions.
Que ceux qui seraient intéressés par cette question ainsi que par les plans du cimetière avec localisation de ces tombes n'hésitent pas à nous contacter.
En quittant le cimetière, sans tambours ni trompettes, nous avions le sentiment du devoir accompli et aussi la satisfaction secrète d'avoir enfreint le règlement rappelé si agressivement par nos 2 dragonnes de l'entrée … mais pour une si bonne cause …
L'affaire était dans le sac (de la caméra) !
Ce vieux cimetière de 1779 est maintenant inclus dans le quartier ultra moderne d'Euralille, qui jouxte la vieille ville : quartier d'affaires, de
commerces, comportant 2 gares et de nombreux bâtiments d'architectes de renommée mondiale qui n'ont pas de secret pour Nanie, notre spécialiste en la matière.
Pour le pique-nique, notre choix s'était porté sur le parc Matisse au pied de l'île Derborence, - photo de droite - véritable ilôt végétal inacessible symbolisant la montagne et conçu par le paysagiste génial Gilles Clément.
Et quand vous saurez que le bâtiment de l'architecte Christian de Portzamparc – photo de gauche – a été surnommé par les lillois la "chaussusre de ski", vous penserez comme nous, que ces gens de "plat pays" sont sans doute en manque d'altitude !

Inutile de vous dire que nous n'avons pas eu le temps de faire beaucoup de tourisme en dehors du tourime familial ! Et pourtant la ville de Lille et ses environs offrent une multitude de richesses touristiques, monuments, sites, musées, à découvrir … lors de notre prochain voyage…

En soirée, nous découvrons l'ambiance du vieux Lille, aux rues piétonnes très animées. Quartier très vivant, dont la restauration a su éviter le côté musée.

Mais avant d'évoquer la suite de notre pèlerinage à travers les lieux habitées par Paul et sa famille, abordons un sujet …

Très important la nourriture ... à la fois pour le contenant et pour le contenu. Constatons d'abord qu'il n'y a eu ni manque ni indigestion . Ce qui prouve sans aucun doute que tout a été parfait . Aidés par les livres-guides nous avons pu goûter les spécialités : les bières , la carbonade et évidemment les moules avec des frites réclamées avec force surtout par la gente masculine ( qui au juste ? ).
Choix éclectique pour les lieux : terrasses ombragées ou brasseries plus bruyantes .
Mais telle l'ambiance générale , toutes furent agréables le soir .
La halte de la mi-journée ( entre 13h et 15h ) se contentait de sandwichs et café . Je tiens tout de même à signaler que la seule boulangerie nous ayant fait un accueil mitigé le dimanche après une belle queue , est celle de Comblain aux Pont , terre de nos ancêtres en Belgique . Mais s'ils avaient su qui nous étions , peut-être ... Pour les douceurs rien de tel que de faire confiance à Agnès toujours à l'affut de gentillesse ( hum ! délicieuses gauffres ).

Ci-dessus un aperçu de la diététique régionale !


Reportage sur un retour aux sources
Liens directs vers les épisodes :
Episode 1
Episode 2
Episode 3
Episode 4
Episode 5

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