mercredi 21 mars 2007

La généalogie de Simone

Un petit rappel de la généalogie de Simone Laflèche.
(informations trouvées sur le site Laflèche http://famillelafleche.free.fr)


René Laflèche 1883-1968
Suzanne Museux 1888-1971
Fils de Jules Laflèche et de Céline Gontier, René Théodore Laflèche s'est consacré, avec son frère Pierre, à la direction des Etablissements Laflèche Frères, caoutchouc et élastiques. Il s'occupait des comptes alors que son frère s'occupait davantage de la partie commerciale.
René épouse en 1907 Suzanne Museux. Elle était issue d'une famille de cultivateurs de l'Aisne et de la Somme, et chaque année une réunion de famille Museux avait lieu dans la cours de l'usine de la Maison Laflèche à Roisel (80).
René et Suzanne ont eu cinq enfants : Simone, Claude, Christiane, Antoinette et Micheline.


Simone LAFLÈCHE 1909-2004
Alb
ert STRÉE 1905-1975
Albert, chirurgien, exerçait notamment dans sa clinique de Fougères (35). Il est décédé au retour d'une mission humanitaire au Burkina Faso.



Claude LAFLÈCHE 1911-1975
Gilberte VEROT 1920

Après avoir travaillé aux Etablissements Laflèche Frères, Claude a exploité une armurerie à Fougères (35)





Christiane LAFLÈCHE 1913-1994
Harris VIONNET 1909-2002

Christiane, troisième enfant de René, obtient le premier prix de piano au Conservatoire national de musique de Paris en 1936. Puis elle se marie en 1937 avec Harris Vionnet. Elle aura 6 enfants et 16 petits enfants.
Harris, travaillait au PRINTEMPS. Il part à la retraite en 1971 en qualité de directeur régional France du groupe PRINTEMPS.


Antoinette LAFLÈCHE 1915
Marcel BOUDIN 1906-2005

Le mari d'Antoinette, Marcel Boudin, a effectué toute sa carrière au PRINTEMPS où il est entré en 1921 comme vendeur. Il a tenu, en 1930, la boutique PRINTEMPS à bord du Massilia qui faisait la ligne Bordeaux-Buenos Aires. Il est devenu après la seconde guerre mondiale acheteur en ganterie puis directeur de Jones, le "grand magasin du XVIème", avenue Victor Hugo. Il a également animé l'association des amis de cette avenue.
Marcel a ensuite conseillé deux entreprises japonaises, Hirota, pâtisserie industrielle, et Marikawa, confection masculine. La seconde lui a dédié une ligne de vêtements.
Chevalier de l'Ordre national du mérite, Marcel est titulaire de la médaille militaire (1939), et tout comme sa femme de la médaille de la ville de Paris.


Micheline LAFLÈCHE 1922-1986
Jean MAILLARD 1917-1988

Ancien élève de l'Ecole Polytechnique promotion 1938, Jean Maillard a passé toute sa carrière à l'Institut géographique nationale (IGN) dont il a dirigé le service de nivellement.
Jean Maillard était chevalier de la Légion d'Honneur.




mardi 20 mars 2007

La manufacture Laflèche Frères

Article réalisé d'aprés le site "Famille Laflèche"

Maison fondée en 1840 et exploitée, à cette époque, par M. Boury, puis M. Sriber, elle est reprise en 1870 par Jules Laflèche. Elle a pour obj
et la fabrication et la vente de tissus élastiques, bretelles, jarretelles, ceintures.

En 1898, Jules et son fils Henri sont associés en noms collectifs sous la raison sociale Jules Laflèche & Fils. La société est alors située 48, boulevard de Sébastopol pour la vente, et 168 boulevard de Charonne pour la fabrication. En 1908, prorogeant la durée de la société pour 20 ans, Jules adjoint à son fils Henri un troisième associé : son fils René, la raison sociale devenant Laflèche Frères & Cie. Un troisième fils, Pierre, y sera également associé en 1915, la dot de son mariage ayant été en partie injectée dans l'entreprise.

Jules Laflèche décède en 1917, alors que Pierre et René Laflèche sont en captivité. Ce sont donc Henri Laflèche et Octave Millardet qui s'occupent des affaires courantes. Mais ils laisseront la place en 1918 à René et Pierre. En 1924, la société devient les Etablissements Laflèche Frères, Société Anonyme au capital de 4.000.000 de francs.

En 1910 le siège commercial est situé au 69 rue de Réaumur
C'est en 1906 que la Maison Laflèche transfert la fabrication du 168 boulevard de Charonne à l'usine de Roisel. D'une blanchisserie construite en 1900, Jules avait fait l'acquisition des bâtiments et des dépendances en 1906. "Cette maison a toujours suivi une marche ascendante, le chiffre d'affaires a augmenté progressivement. Elle s'est toujours attachée à augmenter de plus en plus la fabrication"

L'usine possédait un matériel de fabrication de tissus et lacets élastiques, avec ses préparations, métiers à rubans, bobinoirs, apprêteurs. En 1910, elle était déjà équipée de 80 grands métiers de tissage et de 15.000 fuseaux pour la fabrication des lacets élastiques et faisait ainsi partie des plus importantes maisons dans l’industrie des tissus élastiques.

La maison Lalfèche a ainsi vendu ses produits sous différents noms de marque : La fléchette, Laflèche, Tropique, Sagitta, LF, Maximum, Gulf Stream, Estival. "Ses différentes marques sont bien connues et prouvent que cette maison a toujours montré le chemin pour l'évolution de la mode et l'adaptation de ses produits au goût moderne" (in Rapport du groupe XIII D, Industries accessoires du vêtement, René Laflèche, vice-président de la chambre syndicale des Fabricants de tissus élastiques était le rapporteur de la classe 86C – section D – Tissus élastiques – caoutchouc manufacturé ; c'est donc lui l'auteur de cette citation !).
En 1914, au moment de la mobilisation, l'installation de la fabrique de tissus élastiques était terminée et l'usine en pleine activité. L'usine employait alors 250 personnes lorsqu'elle a été arrêtée. Elle a par la suite été détruite par explosifs et par incendies. La cheminée, construite en 1913, 40 mètres de haut, 1,70 mètres de diamètre a sauté avec.

Après guerre, une partie des installations a été reconstruite à la Chapelle-Yvon grâce au beau-père de Pierre, Léon Gueugnier. Ensuite, avec les dommages de guerre, une usine a été reconstruite à Roisel en 1923.

A l'Exposition Universelle de 1935, la Maison Laflèche avait un stand.

Sur cette photo, de gauche à droite, René Laflèche, Marie-Louise Laflèche, X, Antoinette Boudin, X, Monique Laflèche, Madeleine Maseau, X, Pierre Laflèche.

N'oublions pas aussi que la maison Laflèche pouvait faire preuve d'innovation. A l'exposition universelle et internationale de Paris en 1900 étaient remarqués ses appareils extenseurs "établi pour les amateurs d’exercices physiques qui n’ont pas à leur disposition les agrès des salles de gymnase. Ces appareils, fort bien imaginés, suppléent aux haltères et aux anneaux ; ils ont, de plus, cet avantage de ne demander aucune installation coûteuse : un simple piton vissé dans le mur constitue l’attache indispensable pour procéder aux évolutions qui développent la force musculaire et entretiennent la souplesse des membres."
La caoutchouterie Laflèche Frères, 69, rue Réaumur, survivra péniblement pendant une petite quinzaine d'années après la seconde guerre mondiale. Elle sera liquidée avec les honneurs, c'est-à-dire sans dettes et avec un petit pécule en 1961.
Une anecdocte mérite tout de même d'être relatée : avant la première guerre mondiale, Jules Laflèche rencontrait régulièrement Edouard Michelin au syndicat des industries du caoutchouc. Celui-ci, alors en délicatesse avec ses banquiers, proposa à Jules de revendre son affaire et de s'associer avec lui. Jules lui aurait répondu que la voiture continuerait de décimer les familles alors que les hommes porteraient toujours des bretelles !
La Maison Laflèche a toujours appartenu simultanément à différentes chambres syndicales, tant dans le caoutchouc que dans les industries accessoires du vêtement. Elle a d'ailleurs été le représentant des tissus élastiques qui est resté le plus longtemps dans le syndicat du Caoutchouc, en ne le quittant qu'en 1938. Voici les deux encarts publicitaires successifs qui sont parus dans la revue générale du caoutchouc, le premier entre 1923 et 1926, le second entre 1929 et 1933.